14.04.2014 – CUBRI ETIKON CHAMPION D’EUROPE DES DISCIPLINES CLASSIQUES
14.04.2014 – CUBRI ETIKON CHAMPION D’EUROPE DES DISCIPLINES CLASSIQUES

14.04.2014 – CUBRI ETIKON CHAMPION D’EUROPE DES DISCIPLINES CLASSIQUES

Cubri Etikon

Finale du championnat d’Europe par équipes aux jeux de séries, organisé par le BCCO de Ronchin, en remplacement d’Anag en Tchéquie… C’était ce week-end dans les locaux du club local. Les 6 meilleures équipes s’affrontaient dans cette finale, en deux groupes. Dans le premier groupe on retrouvait Ronchin, qualifié en tant qu’organisateur, avec Villiers (bande), Florent (71/2) et Djoubri (47/2), ainsi que le DBC Bochum (Blondeel, Nockemann, Havlik) et l’équipe de Chartres (Justice, Gretillat, Gerimont). Dans l’autre groupe, on retrouvait les tenants du titre, Cubri Etikon (De Bruijn, Niessen, Tilleman), opposée aux équipes de Sueca (Christiani, Cuenca, Mata) et Andernos (Baudoin, De Backer et Gerassimopoulos).

Dans le premier groupe, c’est un final haletant qui détermina les deux équipes qualifiées pour les demi-finales. On aura dû attendre la dernière minute pour savoir qui de Ronchin ou de Chartres accompagnait Bochum en phase finale. Dans le combat final qui opposait Bochum à Chartres… Gretillat perd son match face à Nockemann en 6 reprises. mais le combat entre Justice et Blondeel finit dans la douleur au profit de Chartres… 120 à 119, l’allemand manquant la reprise! Tout se passait donc au cadre 47/2 entre Gerimont et Havlik… Partie engagée entre les deux joueurs, mais la pression finit par submerger le chartrain qui doublé de malchance (5 buttages en tout qui l’envoient a la chaise…) et manque beaucoup trop d’occasion de terminer son match. Havlik termine en premier, Gerimont égalise, égalité entre Bochum et Chartres, mais cela ne suffira pas. Ronchin et Bochum joueront les demi-finales.

Dans le second groupe, pas de suspens. L’équipe impériale de Cubri Etikon n’a pas tremblé et a tout remporté. La seconde place se jouait entre Sueca et Andernos. Mais l’équipe espagnole s’est montrée plus forte que les andernosiens dans leur rencontre avec la victoire de Mata et de Christiani sur leurs adversaires respectifs.

Sueca

En demi finale, le DBC Bochum a montré ses ambitions pour le titre en atomisant les espagnols de Sueca… Blondeel réalise une série de 89 et termine en 6 reprises. Nockemann réalise la partie parfaite, et du coup Havlik se fait arrêter dès que la victoire d’équipe est assurée, à 170 de série à le première reprise!
La seconde demi finale, on a cru un moment donné que Ronchin pouvait prendre le dessus, Florent assurant bien lors de sa partie et Villiers débutant bien son match. Mais de Bruijn a déroulé sur la fin pour terminer en 10 reprises. Tillemann battant Djoubri en 6 reprises, le match au grand cadre a été arrêté.

En finale, le DBC Bochum retrouvait une chance d’obtenir ce qu’il mérite d’avoir une fois au moins. A la bande, de Bruijn prenait un départ tonitruant avec une série de 61 et géra très bien la partie par la suite, jamais Blondeel ne fut en mesure de l’inquiéter. Peu de temps après, c’est Tillemann qui termine sa partie en deux reprises, sur une série finale de 175. Un dernier espoir avec la reprise de Havlik, mais il manque et mets un terme aux espoirs du DBC. Niessen stoppe sa partie alors qu’il mène 150 points à presque rien pour Nockemann. Cubri Etikon se succède à lui-même et gagne son sixième en 7 éditions.

“En ce qui me concerne, j’ai eu dans le courant de ma saison le contre coup du début de saison, avec une baisse de confiance significative qui donnait des résultats médiocres à très mauvais en entraînement. Je suis pas parvenu à lutter contre cela en Allemagne, la week-end précédent, et encore moins durant la semaine écoulée. C’est donc avec une confiance zéro, une fois encore, que j’ai entamé mon premier match avec Florent. Même si je l’ai épinglé percement, j’ai toujours du respect pour ce joueur et il a été d’une parfaite correction lors de cette rencontre. J’entame le match, par la droite vu que le point d’entrée était trop difficile, et entame une série difficile avec de la demi distance… Petit à petit je resserre le jeu et je commence gentiment à trouver des sensations. La série se passe plutôt bien et je dois l’arrêter sur un massé trop doux et courbé trop vite. Les deux reprises suivantes furent identiques. Une suffisante maîtrise dans la demi distance, une bonne maîtrise dans les billes de près, mais incapable d’aller jusqu’au bout. Manqué un point assez simple par la bande et j’ai poussé à la troisième reprise, pour finalement terminer mes 200 points à la quatrième reprise. Au final pour un premier match, j’étais content, j’ai eu de bonnes sensations, mais tout cela était encore trop fragile, pouvant basculer dans le néant à chaque instant. Et surtout incapable de maîtriser sur la durée. Le lendemain, second match avec Nockemann… Début de match qui ressemble au précédent, de bonnes sensations sur les deux premières reprises, arrêtées pour deux fois la même erreur, l’effet ne se marquera pas du tout à la bande. A la troisième, tout bascule sur une série pourtant bien entamée. Un point demi distance qui rentre bien, mais fait prendre plein et pas trop bas. Plus confiance dans mon geste et je joue la sécurité de façon démesurée. Et le jeu s’écarte vraiment trop. Les trois reprises suivantes se sont fait dans la douleur et la longueur de la table, que des grands points délicats alors que mon adversaire, en confiance, terminait ses points. Match perdu… En face Justice gagne contre toutes attentes, pour un petit point. Alors qu’on croyait Willy jouer jusqu’au bout, il s’effondre comme nous l’avons tous fait, Havlik termine, Willy égalise, mais ce match nul avec Bochum ne suffit pas. C’est la fin. Beaucoup de regret de ma part et des idées plein la tête pour la suite de mon travail.

Cette équipe a du potentiel et nous n’avons pas à rougir de nous mêmes. Pour autant bien sûr que nous puissions déployer nos capacités. Un joli parcours jusqu’à présent, juste une rencontre perdue en tout et pour tout, et on se rends compte qu’il ne manque pas grand chose pour aller défier les meilleurs. Et des supporters qui se déplacent et viennent soutenir leurs joueurs, chapeau à eux aussi. Allez les gars, c’est pas fini… Le noir, le suisse et le rouquin n’ont pas encore dit leur dernier mot.”

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