30.04.2015 – CHAMPIONNAT D’EUROPE CADRE 47/2 : GRETILLAT RENOUE AVEC LA VICTOIRE
30.04.2015 – CHAMPIONNAT D’EUROPE CADRE 47/2 : GRETILLAT RENOUE AVEC LA VICTOIRE

30.04.2015 – CHAMPIONNAT D’EUROPE CADRE 47/2 : GRETILLAT RENOUE AVEC LA VICTOIRE

Xavier Gretillat renoue avec la victoire

Alors que les phases finales étaient en cours au championnat d’Europe à la bande, un autre championnat d’Europe débutait à la Stahlpalast de Brandenburg… Parmi les 20 tables présentes dans cette énorme organisation, 24 joueurs entraient en liste pour succéder au hollandais Swertz qui s’était adjugé les deux modes de jeu du cadre lors de la session précédente en 2013.

Parmi les 8 groupes de qualifications, le premier était sans doute un des plus difficile où le tenant du titre Swertz est éliminé sans avoir perdu… il a réalisé deux matchs nuls, alors que le belge Leppens a gagné face au français Dupont. Le grec Gerassimopoulos démontre une endurance et une volonté à toute épreuve puisqu’il cumule cette phase de qualifications avec les phases finales de la bande. Malgré cela, il s’est battu et a remporté ses deux matchs face à Riedel et Velhuizen. L’allemand Daske a mis hors circuit le français Carreaux et Ziogas. Le tchèque Faus, en grande forme en ce moment, a réalisé la série parfaite, malgré un van Bochem accrocheur. Gretillat s’est sorti de son groupe, malgré un dangereux Cerovsek, champion d’Autriche dans cette discipline. Le hollandais Van Silfhout a pris l’ascendant sur le français Gérimont, auteur également d’une série parfaite lors de son premier match face à Cuenca. Le belge Niessen a éliminé Djoubri et Frieda. Dans le dernier groupe, Nockemann s’est qualifié nettement à la moyenne face à Kahofer et Tuset.

En quart de finale, Nockemann a atomisé Faus avec une série superbe de 250. Leppens a éliminé Van Silfhout avec une série de 241, en 3 reprises. C’est le nombre de reprises qu’il a fallu à Niessen pour mettre fin au parcours marathonien du grec Greassimopoulos. Et justement, la partie marathon, c’est entre Daske et Gretillat qu’elle s’est produite, à l’avantage finalement du Suisse suite à 10 reprises tendues et plutôt ouvertes.

Le podium

En demi-finale, Gretillat pensait avoir perdu lorsque Leppens reste dedans à seulement 5 points du but. Le suisse ne s’est pas fait prier pour aligner les 134 points restants et éliminer le belge. Nokemann quant à lui élimine Niessen sur une série de 209.

Les deux joueurs du DBC Bochum se sont donc affrontés en finale. Le suisse a commencé le match par une zéro sur une mouche difficile, Nockemann ne réalisant que quelques points difficiles. Le suisse est revenu à la table et semblait terminer lorsqu’il a commis une erreur à 73 points, laissant l’opportunité à son adversaire de clore les débats. Celui-ci n’en a pas profité… Gretillat a gagné son 4ème titre de champion d’Europe sur une série de 177 à la 3ème reprise.

“Difficile de commenter un championnat que j’ai gagné… Comme à la bande, un premier match test avec le hongrois Leb. De bonnes sensations, une série de 195, mais surtout un déclic dans la tête, une façon d’appréhender le doute et la peur pour la ramener à sa simplicité. Je teste cette solution au match suivant avec le dangereux Cerovsek, qu’il ne faut pas prendre à la légère, il avait quand même fait match nul avec Havlik en Coupe d’Europe sur 250 points en 4 reprises. Je le sais très dangereux… et il le montre dès la première reprise où il aligne les points avec perfection sur une série de 137… Mais je ne me démonte pas, je suis mon plan et j’acquiers la sérénité nécessaire pour mettre en place mon jeu. Et la lucidité aux dernières reprises pour ne rien laisser à mon adversaire qui me talonne. Le match le plus long et aussi le plus important, ce quart de finale en 10 reprises. Beaucoup de difficulté à me placer correctement et à obtenir la juste mesure, mais je réalise des séries quand m’eme qui ressemblent plus à du grand cadre. Pratiquement pas d’enchaînement de ligne… j’y parviens pas, mais le protocole mis en place m’a permis de réaliser les points, malgré des reprises difficiles dès le début… ben oui on s’est un peu tiré la bourre et donc les reprises ont vite défilé. Mais seule la victoire compte à ce stade, peu importe les 10 reprises. En demi-finale, toujours pas de précision pour bien me placer, une meilleure mesure et des séries qui commencent à ressembler à du petit cadre. Croyant être perdu, je profite finalement d’une erreur du belge qui reste dedans à seulement 5 points du but. L’arbitre ayant commis trois fautes simultanées d’annonce, il y avait de quoi être un peu perturbé en jouant ce bande-avant. Quoi qu’il en soit je saisis ma chance et j’expédie le match avec un jeu certes meilleur mais surtout un calme intérieur qui m’a moi-même surpris. Pour la finale, je rencontre mon pote Nockemann… on se connait par coeur. Je sais pas ce qu’ils passent sur ces bandes, mais même après une semaine le point d’entrée reste délicat, pour ne pas dire infaisable. Essayé 4 fois à l’échauffement, 4 fois dessous… néanmoins je décide de commencer en deux bandes seulement, soit pour entamer la série, mais surtout pour ne rien laisser à Thomas… Je manque, lui ne réalise que quelques points difficiles. Puis à la seconde reprise, je réalise une série qui s’arrête et laisse les billes en position très favorable pour l’allemand. Il n’en profites pas et moi j’en profites pour le laisser sur place et finir le match. Le point de mouche étant vraiment difficile, c’est sans surprise que Thomas passe en-dessous pour sa reprise. Me voilà pour la 4ème fois champion d’Europe, cela faisait 8 ans que je n’avais pas gagné de finale… pire j’en ai perdu 7… comme disais Willy, c’est toujours bon à prendre !”

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